Cent fleurs

Canneberge

Macérats de Gemmes

CANNEBERGE Vaccinium v. idaea g. jets

Dose recommandée : 50 gouttes 3 fois par jour diluées dans de l'eau

Avertissements : ne pas dépasser la dose recommandée pour l'apport quotidien. Le produit doit être utilisé dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée et d'un mode de vie sain. Tenir hors de la portée des enfants de moins de trois ans.

Macérats de pierres précieuses

L'utilisation des macérats de bourgeons est relativement récente. En fait, quelques décennies seulement se sont écoulées depuis que le Belge Pol Henry a compris l'importance d'utiliser ces préparations pour le bien-être humain. Notre société est née en produisant des gemmoderivati, en appliquant les critères contenus dans la Pharmacopée française. Mais procédons dans l'ordre en expliquant ce que sont les macérats de pierres précieuses et comment ils sont fabriqués. Les macérats de bourgeons visent à recréer le sain équilibre du corps humain, en utilisant des extraits de tissus végétaux frais en cours de croissance. Ces tissus embryonnaires (bourgeons, jeunes pousses, etc.) sont très actifs car ils maintiennent la totalité des facultés anabolisantes de la cellule végétale primitive de cette plante. Il est capable de développer tout le potentiel de la plante elle-même, une caractéristique que les cellules adultes différenciées n'ont plus. On peut saisir l'étendue et la valeur de ces produits, si l'on comprend le sens de l'arbre pour le même créateur : « L'arbre est la prolifération végétale la plus gigantesque vers la lumière et l'ensemble de ses feuilles offre la plus grande surface de contact avec le L'arbre est le plus grand atelier photosynthétique et son bourgeon est la meilleure synthèse de son adaptation embryonnaire à la plus grande production." (Pol Henri). Les macérats de bourgeons sont obtenus par macération dans un solvant hydroglycéro-alcoolique (Eau + alcool + glycérine) de tissus embryonnaires végétaux frais. De la plante sont utilisés : bourgeons, jeunes pousses, jeunes racines, bourgeons, chatons, écorce interne des jeunes branches et racines, graines et tout autre tissu embryonnaire. Les tissus végétaux utilisés sont tous d'origine méristématique ce qui exprime un concept unique : le tissu embryonnaire végétal. Pol Henry, prend en considération la forêt d'Europe centrale et uniquement la strate arborée et arbustive. Ce critère nous confronte à l'immense avantage de n'utiliser que des végétaux de l'aire géographique dans laquelle nous vivons.

Macérats de pierres précieuses
Dans notre catalogue il y a 49 références, même si en fait les plantes transformées sont 46. En fait de deux (Betulla Verrucosa et Salix Alba) nous utilisons plus de pièces. Voyons ses principales caractéristiques :
1) Sur les 46 plantes décrites, 35 sont récoltées spontanément et 11 sont issues de cultures biologiques ou biodynamiques. Dans ce cas, non seulement nous préférons travailler avec le produit frais mais surtout nous nous référons à nos collecteurs et producteurs de confiance pour éviter de tomber dans l'utilisation de gemmes congelées. Les bourgeons, les jeunes pousses, les pelures, etc. ils sont tous rigoureusement collectés au bon moment, lorsque la division et l'activité cellulaire des méristèmes sont à leur maximum. Les bourgeons doivent être gonflés mais pas ouverts...
2) La macération des tissus végétaux embryonnaires commence dans les 8 à 12 heures suivant la récolte. Le rapport solvant plante est de 1 : 20 soit une part de plante exprimée en poids sec et vingt parts de solvant. Il est macéré avec de l'alcool, de la glycérine et de l'eau. L'alcool dénature les enzymes et bloque ainsi la dégradation enzymatique qui commence après la récolte de la plante.
N'oublions pas que c'est aussi un excellent solvant des principes actifs. Pour parfaire le processus d'extraction des jeunes tissus végétaux, de la glycérine est ajoutée. En plus d'étendre ainsi les propriétés extractives de l'alcool, la conservation des constituants particuliers des cellules embryonnaires est améliorée. Depuis de nombreuses années, nous utilisons exclusivement de la glycérine végétale, obtenue à partir de mélasse. La macération a lieu dans des récipients en verre et dure au moins 30 jours.
3) La rigueur de production, la qualité des matières premières et l'adéquation des matériaux et équipements utilisés au laboratoire garantissent la présence de nombreux constituants fonctionnels dans nos gemmopreparati. Évidemment, il est difficile d'identifier et de classer les mêmes classes d'ingrédients actifs qui sont présents dans les extraits de plantes matures. Cependant, dans les tissus méristématiques, il y a plus de substances et de principes actifs que dans la plante adulte. Ils sont particulièrement riches en enzymes, vitamines, facteurs de croissance, acides nucléiques (ARN/ADN), hormones végétales (auxines, kinétines, gibbérellines) en plus des principes actifs de l'espèce (anthocyanes, flavonoïdes, etc.).

LE PROCESSUS DE TRAVAIL
La partie de la plante qui nous intéresse est collectée correctement, nettoyée, broyée (pour permettre au solvant d'atteindre toutes ses parties, véhiculant ainsi les différents composants) et macérée dans une quantité de solvant égale à vingt fois le poids sec de la plante. . Le contact plante-solvant dure au moins trente jours. Prenons un exemple : un kilogramme de bourgeons frais de Ribes nigrum contient 75 % d'eau. Le poids de la plante sèche correspond donc à 25% du poids frais.
On aura donc dans un kg de bourgeons frais, 250 gr. de sec et 750 gr. de l'eau. En appliquant le rapport 1: 20, nous aurons 250 gr. x 20 = 5.000 gr. c'est la quantité de solvant dont nous avons besoin pour la macération d'un kg de bourgeons frais. Le poids de l'eau qu'ils contiennent doit être soustrait de ce poids, soit 750 gr. Utilisons la formule pour comprendre : 5 000 gr. - 750 gr. = 4.250 gr.
C'est la quantité réelle de solvant à ajouter aux bourgeons finement broyés pour compléter la macération. Il sera composé à parts égales d'alcool et de glycérine. Les 750 gr. d'eau dont j'ai besoin me sera donnée par la plante. Il s'agit en fait de la quantité contenue dans ses tissus embryonnaires. Après au moins 30 jours, il est filtré par décantation du liquide et le résidu végétal est pressé à 300 - 400 atmosphères. Puis les deux liquides se rejoignent et l'ensemble est filtré par gravité dans de grands entonnoirs munis de filtres adaptés à l'alimentation. C'est ainsi que la base des macérats de pierres précieuses (de source française) est obtenue. Pour avoir la gemme finie, prête à l'emploi, une partie de la base doit être diluée dans neuf parties d'un mélange composé de : 50 % de glycérine, 30 % d'alcool, 20 % d'eau. Le tout exprimé en poids.

Format : 100ml